Fermeture des discothèques: Le SNEG dénonce une « injustice »
Le gouvernement a annoncé en début de semaine la fermeture des discothèques pour une durée de quatre semaines, en raison d’une nouvelle vague de contaminations au covid-19.
Le Syndicat national des entreprises gaies (SNEG) fustige dans un communiqué une « injustice ». Evoquant leur rencontre avec le ministre Alain Griset, les représentations du syndicat expliquent avoir « dénoncé que l’absence de vaccination chez 10 % de la population adulte vienne condamner les 90 % restants et pénaliser l’ensemble de l’économie nationale. » « Nous avons par ailleurs confirmé que, quelles que soient les recommandations du Gouvernement, les discothèques étant fermées, la fête se fera partout ailleurs, sans encadrement. », regrette le SNEG.
L’organisation formule deux demandes. Premièrement, « que soit réétudié le cas particulier de la soirée du Nouvel An pour autoriser l’ouverture des clubs ce 31 décembre quand de nombreux contrats avec des prestataires (artistes, djs…) sont déjà signés et ne peuvent être dénoncés » ; et deuxièmement « un soutien massif via un fonds de solidarité réactivé, en complément du dispositif coûts fixes, en prévoyant une indemnisation égale à 30 % de la moyenne des 3 meilleurs mois de 2021 ou de 2019 ».
Alors que selon le syndicat les discothèques réalisent 20% de leur chiffre d’affaire annuel en décembre, il s’agit incontestablement d’un nouveau coup dur pour la profession.